Cinéma de jadis

Avec Elaine May, Walter Matthau, Jack Weston, James Coco

Ruiné, un homme cynique emprunte une forte somme à son oncle pour le sauver de la banqueroute. L'homme a six semaines pour trouver une riche célibataire, la tuer et ainsi toucher l'héritage afin de rembourser son oncle. Son choix le mène vers une étrange botaniste.

Elaine May avait alors une feuille de route faisant penser à celle de Woody Allen : des années de scène et d'écriture pour différents médias, puis quand la chance arrive au cinéma, elle écrit le scénario, réalise le film et tient le rôle vedette. Cette comédie à l'humour noir avait été bien accueillie par la critique de l'époque mais boudée par le public. Elaine May tient un rôle délicieux, un personnage maladroit et timide, mais attachant.  

Avec James Stewart, Richard Attenborough, Peter Finch, Harry Kruger, Dan Druyea, Ernest Borgnine

Un avion cargo, transportant des passagers, s'écrase au coeur du désert. Les survivants construisent un nouvel appareil avec les débris de l'autre, mais de sérieux conflits naissent entre eux.

Film avec peu de décors, mais particulièrement bien écrit. Une autre qualité : les personnages ont des caractères bien définis. On ne peut s'empêcher de détester l'un et d'aimer l'autre. Un film qui a bien passé l'épreuve des années.

Avec Vincent Lindon, Patrick Timsit, Zabou, Michèle Larocque

Un homme apprend que son épouse le quitte le même jour où il perd son emploi. Cherchant à raconter ses problèmes à ses amis qui ont leurs propres soucis, il rencontre un vagabond envahissant auquel il s'attache.

Comédie française = (souvent) excellence ! Le propos est loin d'être gratuit ici, sous-entendant une critique sociale mordante. Rôle très attachant pour Timsit. Sourire assurés dans ce beau film. C'est rare d'utiliser le mot Beau pour une comédie, non ?

Avec Leigh McCormack, Marjorie Yates, Tina Malone

Au cours des années 1950 dans un quartier ouvrier de Londres, un garçon solitaire et rêveur rencontre des difficultés dans sa nouvelle école et préfère observer la vie des adultes de son entourage.

Ce film est un secret bien gardé, car j'ai l'impression qu'il est peu connu. Avant tout, il présente ce que le cinéma doit être avant tout : des images. Pas de flots de paroles, mais que des images délicates, poétiques, tournées avec créativité, douceur, avec une poésie certaine. Un film calme, très beau, angélique.

Avec Mia Farrow, Jeff Daniels, Danny Aiello

Au cours des années 1930, une femme de milieu modeste, mariée à un paresseux, ne trouve de bonheur que dans un film hollywoodien. Un jour, l'acteur vedette sort de l'écran pour lui avouer son amour.

Extraordinaire de A à Z ! Non seulement le scénario est bien écrit, mais il déborde d'imagination, de créativité.  J'ajoute que les décors et les costumes reproduisent les années 1930 à la perfection, que le film noir et blanc tourné par Allen pour les projections auxquelles assiste Mia Farrow respecte en tous points l'esthétique du cinéma de l'époque. Et quel rôle magnifique pour Mia Farrow ! Un de mes films favoris de tous les temps et même des temps que je ne vivrai pas.

Avec Pierre Richard, Jean Rochefort, Bernard Blier, Mireille Darc, Jean Carmet

Un violoniste est mêlé à son insu à une affaire de contre-espionnage.

LE RETOUR DU GRAND BLOND, Comédie, France 1974, Réalisée par Yves Robert

Avec Pierre Richard, Jean Rochefort, Mireille Darc, Jean Carmet

De retour d'un voyage en Amérique du Sud, un violoniste est appelé à travailler pour les services secrets.

Ce qui est bien, avec ces deux films, est qu'il n'y en a pas eu un troisième. Nous avons droit à du très bon comique de situation, avec un Pierre Richard alors en pleine gloire, se révélant comme le grand comique des années 1970.  Ces deux films demeurent toujours rigolos à savourer.

Au delà de cette interrogation, le Champlain était l'une des dernières salles de cinéma de ma région à présenter des spectacles, le fait ayant progressivement diminué à partir des années 1940. Au Champlain, il y avait encore des magiciens, des musiciens, des conférences, des paades de mode, des concours d'amateur.

Avec Jack Palance, Eddie Albert, Lee Marvin

Des soldats courageux sont victimes de leur commandant lâche et poltron.

Un film de geurre presque intimiste, mettant en vedette des comédiens de soutient. Il y a davantage de psychologie que de combats. Le film vaut le détour pour une incroyable scène de haine de la part de Jack Palance.

Avec Henry Fonda, Jack Warden, Lee J Cobb, EG Marshall

Les douze membres d'un jury délibèrent pour prendre une décision suite à un procès. Onze d'entre eux sont d'accord pour faire condamner l'accusé, alors que le dernier croit qu'il est innocent.

Du théâtre filmé.  99 % du film se déroule dans un seul décor. Beaucoup de bla bla bla qui paraît lourd au départ, mais qui devient captivant à mesure que la situation se corse. Belle distribution masculine. Fonda idéal dans le rôle de l'homme qui croit à ses idées.

Avec Robert Mitchum, Marilyn Monroe, Rory Calhoun

Un homme sortant de prison va chercher son fils confié à une chanteuse de saloon. Il décide de s'installer sur une petite ferme, mais l'arrivée soudaine de la chanteuse entraînera l'homme et l'enfant dans une aventure dangereuse.

Un des rares western qui se déroule surtout sur une rivière. Et avec peu de chevaux ! Par contre, pour les Indiens idiots, nous sommes servis. Le film est un peu long et banal. Les extérieurs ont été tournés en Saskatchewan, au Canada.

Si vous désirez entendre Marilyn chanter la pièce thème, suivez le lien :

 http://4578.eklablog.com/marilyn-monroe-river-of-no-return-1954-a47106253