Avec Marcel Chabrier, Guy Maufette, Madeleine Ozeray, Ginette Letondal, Pierre Dagenais
Une famille, vivant heureuse à la campagne, déménage chez un riche oncle de la ville. Rapidement, cet homme impose ses convictions à la famille.
Le premier de la série de films québécois tentant de faire naître une cinématographie locale, après la Seconde Guerre mondiale. Ceci prouve surtout l'énorme retard qu'avait le Canada du point de vue cinéma. La publicité du temps pour ce film insistait beaucoup sur l'aspect Canadien français soi-disant présent. Vrai que le scénario avait été écrit par une Québécoise, mais le film était avant tout un projet au service de comédiens de théâtre français réfugiés à Montréal pendant la Seconde guerre mondiale. Les comédiens québécois employés parlaient avec l'accent de France, si bien que ce petit film de série B ressemblait beaucoup à des productions de France de la même époque. Très peu d'aspects québécois dans cette production, sinon cette équation de l'époque affirmant que la vie à la campagne signifiait le bonheur, alors que l'existence urbaine était synonyme de malheur. Soyons indulgent : de tous ces films locaux réalisés jusqu'au début de la décennie 1950, Le père Choplin est le plus sympathique. On peut s'amuser du rôle d'adolescente de Ginette Letondal (avec ses longues tresses). Curieusement, lors de la réédition de ces productions québécoises anciennes en format DVD, le père Chopin a été ignoré.