Avec Raymond Cordy, Henri Marchand, Paul Olivier
Un évadé de prison trouve du travail dans une usine dont le patron est un ancien compagnon de cellule. Les deux finissent par penser que la vie en société comporte autant de contraintes que celle de la prison.
Il est évident qu'à ce moment-là, la France avait un certain retard dans les films sonores. La plupart étaient tournés en Allemagne, ou sonorisés à Berlin. Conséquemment, les cinéastes limitaient énormément les dialogues. C'est le cas ici, sauf que René Clair était un maître de l'art visuel de l'époque du muet et un film comme À nous la liberté porte encore cette esthétique, asns oublier qu'il y a plein de scènes superbes à voir, dont celle de la chaîne de montage, des ouvriers marchant comme des robots, idées que Charlie Chaplin lui volera pour son Modern Times. Ce film a beaucoup de charme.