Avec Bourvil, Francis Blanche,Jean Poiret, Jean Tissier
Un homme pieux, qui n'a jamais travaillé de sa vie, vole le contenu des troncs d'église sous prétexte d'avoir reçu un message divin.
Nous rions, mais un peu entre les dents... Bourvil dans un contre-emploi : il est paresseux, profiteur, manipulateur. Iventif, asns doute : l'imagination ne lui manque pas quand il faut déjouer la police. Un film gentiment moqueur.
Avec Roger Pigaut, Claire Maffei, Noël Roquevert, Gaston Modot
La vie d'un jeune couple de milieu ouvrier est bouleversée par la perte d'un billet gagnant de loterie.
Un portait attachant d'un couple et aussi d'un milieu populo de France. Sympathique. Notez que le jeune débutant Louis de Funès tient un petit rôle.
Avec Marcel Chabrier, Guy Maufette, Madeleine Ozeray, Ginette Letondal, Pierre Dagenais
Une famille, vivant heureuse à la campagne, déménage chez un riche oncle de la ville. Rapidement, cet homme impose ses convictions à la famille.
Le premier de la série de films québécois tentant de faire naître une cinématographie locale, après la Seconde Guerre mondiale. Ceci prouve surtout l'énorme retard qu'avait le Canada du point de vue cinéma. La publicité du temps pour ce film insistait beaucoup sur l'aspect Canadien français soi-disant présent. Vrai que le scénario avait été écrit par une Québécoise, mais le film était avant tout un projet au service de comédiens de théâtre français réfugiés à Montréal pendant la Seconde guerre mondiale. Les comédiens québécois employés parlaient avec l'accent de France, si bien que ce petit film de série B ressemblait beaucoup à des productions de France de la même époque. Très peu d'aspects québécois dans cette production, sinon cette équation de l'époque affirmant que la vie à la campagne signifiait le bonheur, alors que l'existence urbaine était synonyme de malheur. Soyons indulgent : de tous ces films locaux réalisés jusqu'au début de la décennie 1950, Le père Choplin est le plus sympathique. On peut s'amuser du rôle d'adolescente de Ginette Letondal (avec ses longues tresses). Curieusement, lors de la réédition de ces productions québécoises anciennes en format DVD, le père Chopin a été ignoré.
Avec Grace Kelley, Ray Milland, Robert Cummings
Un homme désire faire assassiner son épouse par un ami. Il élabore un plan parfait, jusqu'à ce qu'un incident change le déroulement du projet.
Un Hitchcock moyen, avec une mise en place lourde et un aspect théâtral. Je nuance : il vaut mieux un Hitch moyen que pas d'Alfred du tout. Le scénario est bien écrit.
Avec Marlon Brando, Eva-Marie Saint, Karl Malden, Lee J Cobb
La pègre dirige les activités portuaires d'une ville. Un ancien boxeur est mêlé à un règlement de comptes impliquant la mafia, mais il s'éprend de la soeur de sa victime.
Film du courant "réaliste" né en Italie et repris à la sauce américaine. Pas de décor hollywoodien ici : des ruelles, des clôtures rouillées, un milieu misérable et des personnage avec une "crédibilité de la rue". Bien que je n'ai jamais été friand du jeu de Brando, il tire ici son épingle du jeu avec sa moue de rebelle mal-aimé.
Avec John Lone, Peter O'Toole, Joan Chen, Vivian Wu
À la fin du 19e siècle, un enfant chinois est choisi comme successeur à l'impératrice. Le jeune empereur sera manipulé par les Japonais, prisonnier des communistes de Chine et finira ses jours comme jardinier.
Film à grand déploiement, avec de riches décors, une mise en scène soignée. Ce qui domine par dessus tout est la culture chinoise traditionnelle se mêlant à des réalités historiques connues des Occidentaux. Un spectacle étonnant et parfois bouleversant. Un film intemporel.
1. Nikole-Krop le 28-10-2013 à 01:04:36 (site)
Long mais difficile de s'extraire d'une certaine fascination lorsqu'on est devant.
2. MarioB le 28-10-2013 à 03:42:23 (site)
Je me rappelle avoir vu ce film en salle et tout le monde était très attentif.
Au cours de la guerre, plusieurs comédiens français de la scène et de l'écran se sont réfugiés en Amérique. C'est le cas de la comédienne Simone Simon, en vedette dans une pièce en compagnie de Québécois., À ce moment-là, Simone Simon tournait des films aux États-Unis. Cette publicité, du 16 mai 1942, insiste sur la présence de la comédienne.
Avec Steve McQueen, Anita Cursault, Olia Howland
Une substance mystérieuse tombe du ciel et sème la panique dans une petite localité.
Film de série B avec légèrement plus de budget que les autres productions du même type de l'époque. D'abord, c'est le seul film de ce genre qui soit en couleurs. Ensuite, c'est la seule production qui peut se vanter de mettre en vedette un débutant qui fera carrière ; Steve McQueen.
Le Blob ressemble à une grosse gélatine qui prend du poids à mesure qu'elle bouffe tout ce qu'elle croise, un vieillard, un médecin et son infirmière, un mécanicien, un chien, quelques autres personnes, etc. Il faut la voir entrer dans une salle de ciné, prête à dévorer tous les spectateurs ! Un autre délice : le générique du début, avec une animation proto-psychédélique, sur un thème musical très accrocheur signé Burt Bacharah. C'est un film mineur, mais il est moins ridicule que les autres films d'épouvante des années 1950. La scène finale, avec un point d'interrogration à la place de The End, laissait croire qu'un second film serait tourné, ce qui n'est pas arrivé.
Avec James Stewart, Stephan McNally, Dan Duryea, Shelley Winters
Une superbe arme à feu est gagnée par un cow-boy lors d'un concours. Elle passera entre plusieurs mains et sera l'objet de combats, avant qu'elle ne revienne à son propriétaire initial.
Pas de doute qu'Anthony Mann était un maître du film western, tournant souvent des oeuvres aux histoires inhabituelles. C'est le cas ici, alors que l'arme devient le sujet central de la production, la vedette du film en quelque sorte. Un récit très bien mené et un film western de qualité supérieure.
Je la connais très bien. Trrrrrès bien, puisque cette salle de ma ville fut le sujet de ma recherche pour mon mémoire de maîtrise universitaire en histoire. De plus, j'y ai vécu les grands frissons de mon enfance avec Yogi le Nounours, sans oublier quelques autres délires au cours de mon adolescence et de ma vie adulte.
Le cinéma de Paris était une salle de 800 places, d'abord connue dès 1930 sous le nom de Palace, jusqu'à ce que le distributeur France-Film achète la salle en 1932, pour en faire un foyer du film français. Cette vocation allait changer après la Seconde Guerre mondiale. La salle disparaîtra dans un incendie, en 1990, et ne sera pas reconstruite. La photo date de 1949.
Commentaires
1. Nikole-Krop le 28-10-2013 à 00:42:43 (site)
Un film avec Bourvil est toujours agréable à regarder, quoi qu'il y fasse ...
2. MarioB le 28-10-2013 à 03:56:45 (site)
Je l'aime bien aussi.
3. fanfan76 le 22-12-2013 à 20:55:56 (site)
J'ai bien aimé ce film avec Bourvil dans un rôle différent!
fanfan
4. MarioB le 23-12-2013 à 05:49:08 (site)
Cela ne faisait pas de mal, de temps à autres, de voir un comédien dans un rôle inhabituel.
5. fanfan76 le 23-12-2013 à 16:40:29 (site)
Tout à fait d'accord avec vous, les bons acteurs peuvent se le permettre! fanfan76
6. Ninachatoune le 14-07-2014 à 22:39:48 (site)
Bonsoir, je viens de découvrir ton blog et je le trouve génial, je me rappelle de ce film, Bourvil vole l'argent dans les églises avec un bonbon et un fil..moi j'aime bien ce film
Nina
7. MarioB le 15-07-2014 à 03:37:46 (site)
Exact ! Bienvenue.
8. Alain G le 16-08-2014 à 09:54:07
J'adore aussi ce film pour la prestation de Bourvil en général et pour la scène ou il fait une leçon de morale à son complice (Jean Poiret) avec un sérieux inébranlable.
9. MarioB le 16-08-2014 à 16:40:05 (site)
Oui ! Amusant !