Avec Jean Gabin, Michèle Morgan, Michel Simon, Pierre Brasseur
Un déserteur rencontre une jeune femme dans le port où il se cache et devient son amant. Le cruel tuteur de la femme est assassiné et le déserteur est accusé du crime.
"T'as d'beaux yeux, tu sais." Un simple compliment devenu une réplique légendaire du cinéma ! Nous avons aussi droit à l'incroyable gueule de Gabin en pleine gloire, à une débutante douée et à Michel Simon en extraordinaire vilain. Le film baigne dans un climat brumeux, nocturne, avec des personnages paumés. Un classique, personne ne dira le contraire ! Un scénario signé Jacques Prévert.
Avec Orson Welles, James Cotten, Ray Collins, Agnes Moorehead
Un journaliste cherche à savoir la signification du mot Rosebud, le dernier prononcé. par un magnat de la presse.
Un film qui a été proclamé des millions de fois comme le meilleur de tous les temps. Je suis d'accord ! Citizen Kane contient à la fois le passé du cinéma et son avenir. Il y a là une montagne de créativité, une cinématographie inventive, un scénario riche, un jeu extraordinaire des comédiens. La seule influence de Welles était alors le cinéma allemand des années 1920, puis les productions soviétiques de Einsenstein, mais je crois que l'Américain les dépassait.
Le plus incroyable est que tout ça a été réalisé par un homme n'ayant pas 25 ans, qui n'avait aucune expérience au cinéma et qui, de plus, s'octroyait le rôle vedette, y excellant. Le mot Génial est souvent utilisé aveuglément. Pas dans le cas de Citizen Kane : Génial !
Avec George Raft, Ann Sheridan, Humphrey Bogart, Ida Lupino
Un camionneur, après un accident où son frère a perdu un bras, est engagé par son ancien patron. L'épouse de celui-ci tue son mari afin de conquérir le camionneur.
Le film débute d'une façon très mâle, avec Bogie et Raft mal rasés, parcourant les routes et buvant du café dans des restaurants avec des serveuses blondes. Dans la seconde partie, les femmes prennent plus d'importance, particulièrement Ida Lupino, très efficace dans un rôle de parano déjantée. Excellent produit de la virile Warner Brothers.
Avec Edward G Robinson, Ann Sother, Humphrey Bogart, Donald Crisp
Après avoir été attaqué par un ennemi, un gangster blessé est soigné dans un monastère et s'y réfugie, vivant l'existence de moine à sa manière.
La première partie est dans la tradition des films de pègre où Robinson excellait. La seconde, dans le monastère, est plutôt amusante, sans pourtant provoquer des éclats de rire. Il s'agissait d'une approche originale et un film typique de la Warner. Quant à Bogart, toujours comédien de soutient pour la maison, il joue un bandit efficace.
Avec Roddy McDowell, Donald Crisp, Elsa Lanchester, Elizabeth Taylor
Réduit au chômage, un homme pauvre vend la chienne de son fils à un bourgeois. L'animal allait parcourir un long chemin pour retrouver son petit maître.
Un film familial un peu cul-cul et conservateur, mais des millions de personnes ont eu le coup de foudre pour cette magnifique chienne. Conséquemment, des milliers de chiots seront baptisés Lassie ! Il n'y a eu que deux films sur ce sujet, la télé prenant la relève un peu plus tard. Elizabeth Taylor passera sa vie à se faire demander : "Vous avez tourné avec Lassie ?"
1. Misscalimero le 05-01-2014 à 10:25:07
bonjour!!
Hé bien moi je ne savais pas qu'Elisabeth Taylor avait joué dans Lassie...En même temps moi j'aime pas Lassie LOL Un peu trop...cul-cul comme tu dis, à mon gout!
Mais c'est vrai que la chienne était belle, et Elisabeth aussi!! lol
bon dimanche
2. MarioBergeron le 05-01-2014 à 18:55:33 (site)
Elle a joué dans les deux films. Merci pour ce commentaire
3. fanfan76 le 12-01-2014 à 15:17:00 (site)
Bon j'aimais bien mais d'accord quand même un peu vieillot mais je savais qu' Elisabeth Taylor avait joué dedans! fanfan
4. MarioBergeron le 12-01-2014 à 16:53:01 (site)
Elle était la fille du bourgeois qui a acheté Lassie.
Deux films québécois disparus. Je crois cependant qu'il reste des fragments de Étienne Brûlé. Il y a dans les journaux de l'époque des critiques particulièrement impitoyables de ce film, jugé plus que médiocre, avec exemples à l'appui. Il reste aussi une publicité comme celle-ci, vantant les mérites de la production, le premier long-métrage en couleurs de l'histoire du ciné québécois. Cependant, en ce 4 décembre 1952, le public était de moins en moins dupe et savait que nos films étaient mauvais, qu'il y avait une gigantesque différence entre ces productions artisanales et le professionalisme de France, des États-Unis, d'Angleterre. Ce qui a tué cette première vague de films québécois, ce n'est pas l'absence d'un public, mais les films eux-mêmes.
Le second film disparu est Fleur de Fougère, un court métrage d'animation, le premier du genre au Québec. La publicité. nous souligne que pour ce film, les enfants seront admis. Eh oui, même en 1952,. les bambins québécois n'avaient pas le droit d'aller au ciné, sauf dans quelques cas, dont les dessins animés.
Avec James Stewart, Walter Brennan, John McIntire, Corrine Calvert
Un homme égoïste et son partenaire se rendent au Yukon pour vendre du bétail à des prospecteurs. Après s'être fait voler leur troupeau, ils arrivent à le reprendre, mais sont poursuivis par les malfaiteurs.
Une rareté : James Stewart a un rôle d'un homme avec des défauts ! Seconde rareté : en connaissez-vous beaucoup, des westerns, qui se déroulent dans le Grand Nord ? Deux petits faits qui sont typiques du riche univers du cinéaste Anthony Mann. L'homme, tout en respectant les acquis du style western, ajoutait toujours quelque chose d'inédit, d'original. Voici un bon western, plein de rebondissements.
Avec Marlon Brando, Vivien Leigh, Kim Hunter, Karl Malden
Une femme hautaine arrive à la Nouvelle-Orléans pour rendre visite à sa soeur, mariée à un rustaud. La femme devra affronter les difficiles réalités du couple et l'homme s'acharnera à briser le fard qui la recouvre.
Je manque d'espace pour raconter le profond mal que je pense des pièces de théâtre de Tennessee Williams et de leurs adaptations cinématographiques, dont celle-ci. Cependant, il y a le jeune Brando, avec ses allures de rocker avant la lettre. Vivien Leigh, devenue blonde, excelle aussi, mais l'ensemble demeure verbeux et un film qui a mal vieilli.
1. fanfan76 le 01-01-2014 à 16:10:17 (site)
Bonjour Mario, tout d'abord permettez moi de vous présenter mes meilleurs voeux pour 2014, je suis très heureuse d'avoir découvert votre blog et si je ne me rends pas sur toutes vos rubriques, j'apprécie énormément vos articles sur le cinéma et photographies anciennes, et je vous en remercie.
J'aimais beaucoup Noël Roquevert, et j'aime beaucoup regarder de nouveau les films auxquels il a participé. MERCI. fanfan
2. Misscalimero le 01-01-2014 à 17:35:19
coucou!
Pour commencer BONNE ANNEE!! plein de bonnes choses pour cette nouvelle année qui commence!!
Je connais cet acteur! un visage "familier" le truc c'est que j'arrive pas à me souvenir dans quel film je l'ai vu moi!! lol un De Funes peut etre...je sais plus..ça me reviendra!!
bonne soirée
bisooous
3. MarioB le 01-01-2014 à 18:48:02 (site)
Ce comédien était à peu près partout, dans des films de tous les styles et le public n'avait pas le choix que de noter sa présence.
Merci pour vos souhaits.
Avec James Stewart, Doris Day, Daniel Gélin, Carolyn Jones
Un touriste américain, en vacances au Maroc, reçoit un message d'un homme qu'on vient de poignarder. Peu après, son fils est enlevé et l'homme croit qu'il y a un lien entre cette disparition et le message de l'agonisant.
Un cas unique : Hitchcock tourne à nouveau un de ses films britanniques, de 1934. Comme je n'ai jamais vu le film d'origine, je ne peux comparer. Je sais cependant qu'il ne s'agit pas d'un extraordinaire Hitch. Un peu routinier, je crois bien, avec cependant sa part de mystère et une excellente finale.
C'est dans ce film que Doris Day chante Que Sera Sera, qui, réenregistré, sera un succès populaire et que vous pouvez écouter en cliquant sur le lien suivant :
http://4578.eklablog.com/doris-day-whatever-will-be-will-be-que-sera-sera-1956-a44974293
1. Misscalimero le 31-12-2013 à 08:54:17
bonjour!!
En voyant la photo et James Stewart, je me suis dis, ça c'est une Hitchcock! mais le titre ne me dis rien...
je ne connais pas ce film... faudra que je pense à le rechercher tiens!
je te souhaite une bonne derniere journée 2013 !!
bisooous
3. Kriemhild le 31-12-2013 à 11:33:45 (site)
Bonjour !
L'homme qui en savait trop ! J'avais adoré ce film avec sa petite musique là !!
Je te souhaite une bonne dernière journée de l'année 2013 !
4. fanfan76 le 31-12-2013 à 14:39:42 (site)
Bonjour Mario, je croyais avoir vu tous les Hitchcock! bon certainement pas celui-là, MERCI. fanfan
5. MarioB le 31-12-2013 à 18:23:49 (site)
Non, je n'ai pas vu tous les films de Hitchcock, mais il ne doit pas en manquer beaucop !
La "petite musique", était la chanson Que Sera Sera, qu'on peut écouter en cliquant sur le lien suivant :
http://4578.eklablog.com/doris-day-whatever-will-be-will-be-que-sera-sera-1956-a44974293
Commentaires
1. fanfan76 le 09-01-2014 à 20:04:09 (site)
Bonsoir Mario, un classique avec des acteurs merveilleux. fanfan
2. MarioB le 09-01-2014 à 20:47:22 (site)
Merci. Plus je recule dans le temps, moins il y a de commentaires. Ah ! Ah !