Avec Jean Gabin, Françoise Arnoul, Maria Félix, Philippe Clay
À la fin du 19e siècle, un promoteur fait renaître le Frsnch Cancan avec son Moulin Rouge. Sa vedette est une jeune blanchisseuse, dont est amoureux un boulanger jaloux, un prince de passage, ainsi que le promoteur.
Pour du Jean Renoir, ça ne vole pas haut... Pour un fllm de distraction, c'est adéquat. Jean Gabin égal à lui-même. Participation de Édith Piaf.
Avec Gregory Peck, Richard Basehart, Leo Genn
L'étrange capitaine d'un baleinier est obsédé jusqu'à la folie par l'idée de capturer une énorme baleine blanche.
Le film vaut le détour pour le rôle inhabituel tenu avec brio par Gregory Peck. Adieu les hommes de coeur et de justice, voici un Gregory froid et intense à la fois, avec une seule dimension : sa haine pour la baleine Moby Dick. L'ensemble du film n'est cependant pas à la hauteur du talent du réalisateur Huston.
Avec Humphrey Bogart, Mary Astor, Peter Lorre, Sidney Greenstreet
Un détective est mêlé à une histoire où divers personnages cherchent à mettre la main sur une mystérieuse statuette.
Je n'aime pas les films de détective. Parmi les rares exceptions, ce film au scénario complexe, mais avec une superbe galerie de personnages secondaires et aussi une belle rigueur dans la réalisation. Bogart, très froid, est efficace.
Avec Buster Keaton, Ernest Torrence, Marion Byron
Un gradué de collège va retrouver son père qu'il n'a jamais vu de sa vie. L'homme est un rude capitaine de bateau à vapeur, en compétition avec un autre homme. Le fils s'éprend de la fille de l'ennemi de son père, mais finit par réconcilier tout le monde lors d'une tempête de vent.
Une excellente comédie de Buster, avec une des scènes les plus célèbre de sa carrière, alors qu'une maison lui tombe dessus. Les séquences de la tempête de vent montrent surtout le passé d'acrobate de Buster Keaton. La vedette féminine, Marion Byron, était incroyablement petite et maigre.
Avec Harold Lloyd, Mildred Davis, John T Prince
Un médecin de campagne guérit les malades grâce à son optimisme. Appelée près d'une jeune femme couvée par un médecin abusif, il l'aidera à se priver de ce charlatan.
Pas la meilleure comédie de Lloyd, mais de beaux moments, particulièrement au début. Harold a un rôle attachant.
Avec Harry Langdon, Ruth Haitt, Vernon Dent
Le neveu du chef des pompiers est amoureux d'une femme, mais c'est sa soeur qui le désire, quitte à organiser son propre incendie afin d'être sauvée.
Harry Langdon fut une étrange comète dans le ciel de l'art comique de l'époque du muet. Sa principale caractéristique était de réagir lentement à des situations, à ne pas se rendre compte immédiatement. J'avoue que c'est le seul film (un court métrage) que je possède de ce comédien étrange, ressemblant à un homme enfant. Agréable ! Je souligne que le scénario a été en partie écrit par Frank Capra, futur cinéaste.
Avec Mabel Normand, Ralph Graves, George Nichols
Rêvant de devenir vedette de cinéma, une jeune femme quitte sa famille et son amoureux pour se rendre à Hollywood, où de nombreux écueils l'attendent.
Comme tant d'autres comiques des années 1910 et de l'époque des courts métrages, Mabel Normand tente de passer à l'étape du long métrage et d'ajouter un peu de sérieux à ses mimiques habituelles. Le film est tout simplement adéquat, sans provoquer des éclats de rire. Mabel Normand était une bonne comédienne, mais le destin et quelques scandales feront d'elle une personne oubliée, cela au moment même où elle aurait pu être de bonne compétition aux Chaplin, Keaton et Lloyd.
Avec Greta Garbo, Asta Nielsen, Gregory Charma
Le contexte suivant la premère guerre mondiale étant difficile, deux jeunes femmes connaissent des écueils afin de survivre dans un quartier pauvre de Vienne.
Je ne connais pas beaucoup de films de Pabst, mais les quatre ou cinq qui me sont parvenus présentent des points commns : la déchéance sociale, soit par la pauvreté ou par la richesse. Comme beaucoup de productions allemandes des années 1920, il s'agit d'un film visuellement riche, avec une belle mise en scène, du mouvement et des gros plans inoubliables.
Greta Garbo a tourné ce film dans un moment de transit entre la Scandinavie et les États-Unis. Son jeu, tout en nuance, est supérieur aux pitreries que la MGM lui fera tourner. La version DVD que je possède m'a fait dresser les cheveux sur la tête. J'avais connu le tout via la télévision au cours des années 1980, copié le film sur VHS, que j'ai jeté en faisant l'acquisition du DVD. Or, le film est plus court, la majorité des scènes mettant en vedette Asta Nielsen ayant été gommées, pour présenter le tout comme un film de Garbo. Dans la version d'origine, les deux femmes avaient un temps égal à l'écran. Pour l'anecdote : Marlene Dietrich est figurante dans ce film. Je ne l'ai jamais repérée.
Avec James Cagney, Edward Woods, Joan Blondell, Jean Harlow, Donald Cook
La vie et la chute d'un gangster cruel au cours de la prohibition aux États-Unis.
Public Enemy n'est pas le premier film de gangster populaire, mais celui qui a lancé la vague pour les années 1930 entières. Il révélait aussi un comédien qui sera identifié à ce type de rôle. Vrai que James Cagney avait l'air teigneux, cruel, qu'il n'entendait pas à rigoler. Personne n'est arrivé à donner des gifles aussi rapides que Cagney ! Ou à écraser un citron à la figure de sa maîtresse, comme sur la photo... Le film était précédé de mises en garde, disant que des personnages semblables ne devaient pas devenir des héros, qu'ils étaient une plaie pour la nation. Un fait intéressant : si Cagney tue quelques hommes, on ne le voyait jamais faire.
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