Drame social, USA 1943, Réalisé par William K. Howard
Avec James Cagney, Grace George, Marjorie Main, Arthur Hunnicott
De passage dans une petite ville, un vagabond aide une vieille dame, directrice d'un petit journal, à combattre un concurrent malhonnête.
Après avoir été stéréotypé comme un comédien spécialiste des rôles de bandit, Cagney tourne le dos au système hollywoodien et se lance dans la production, pour tourner des films plus substantiels et faire connaître de nouveaux talents (entre autres sa soeur). Les rôles attribués par le comédien sont pour des acteurs habitués aux compositions secondaires. L'ensemble est chaleureux et sympathique, avec une belle dose d'humanité pour le rôle que Cagney s'attribue. Un joli film peu connu.
Drame, France 1949, Réalisé par René Clair
Avec Michel Simon, Gérard Philipe, Nicole Besnard
Un vieux professeur vend son âme au diable en retour de la jeunesse éternelle.
L'histoire classique de Faust. L'accent est mis sur les deux vedettes, mais la direction des autres acteurs, avec leur phrasé théâtral, laisse à désirer. Michel Simon nous sert sa panoplie de mimiques efficaces et demeure la seule raison pour regarder ce film moyen.
2. MarioBergeron le 30-06-2014 à 16:42:51 (site)
Il y a une scène où il prend du vin et semble réellement saoul !
Comédie, USA 1948, Réalisé par H.C. Potter
Avec Cary Grant, Myrna Loy, Melvyn Douglas
Un couple de New York décide de se faire construire une maison à la campagne, mais les choses ne vont pas aussi rondement que prévu.
Un film profondément drôle ! Il figure en bonne place parmi mes dix comédies favorites de tous les temps. Non seulement le film regorge de situations loufoques, mais les dialogues sont à se tordre de rire. Les comédiens entourant les deux têtes d'affiches ont été choisis avec soin, même les deux enfants du couple. Ce film regorge de bonnes idées.
Un gag que j'adore. Myrna Loy aura enfin sa maison de rêve et elle montre au contremaître des peintres, et à un peintre, ce qu'elle désire comme coloris des différentes pièces. "Pour la salle de séjour, je voudrais bleu, mais pas un bleu agressant. Un bleu comme un ciel de printemps de mai, par un beau samedi. Un bleu qui caresse. Vous comprenez ?" Le contremaître fait Hmm Hmm, puis Myrna poursuit : "Pour la salle à manger, je veux un vert, mais un vert doux, pas trop criard. Un vert tel une bouffée d'air frais. Vous voyez ce que je veux dire ?" Hmm Hmm, de répondre le contremaître. Elle continue : "Pour la chambre de ma fille, je voudrais un rose, mais pas un rose tapageur, mais d'une douceur angélique. C'est important, pour une petite fille. Vous voyez ?" Hmm Hmm. Myrna s'en va, puis le contremaître se tourne vers son peintre pour dire : "Bleu, vert, rose."
1. fanfan76 le 28-06-2014 à 15:23:48 (site)
Oh oui je l'ai vu ce film et j'ai beaucoup aimé en plus, les acteurs sont super ! merci Mario, fanfan
2. MarioB le 28-06-2014 à 17:06:53 (site)
J'ai dû regarder ce film une douzaine de fois et ça me fait autant rire.
Mélodrame, USA 1948, Réalisé par Jean Nuegulesco
Avec Jane Wyman, Lew Ayers, Stephan McNally
Un médecin de campagne enseigne le langage des signes à une muette et la défend quand elle devient enceinte, suite à un viol.
Le rôle d'une vie ! Jane Wyman était une comédienne banale, mais ce rôle nous la présente comme une géante, pleine d'émotions, de sensibilité. Le film, d'ailleurs, joue beaucoup sur ces deux éléments, afin de faire pleurer le public. Une production intéressante qui vaut le détour pour le rôle de Wyman.
Comédie, USA 1940, Réalisée par Preston Sturges
Avec Brian Donlevy, Muriel Angelis, Akim Tamiroff
Un vagabond est choisi par un escroc pour devenir maire d'une ville, puis gouverneur d'un État.
Preston Sturges présentait quelque chose de rare dans l'univers hollywoodien : il écrivait les films qu'il réalisait. Vrai qu'il avait été un scénariste hors pair, avant d'en arriver là. Sturges était le spécialiste de la comédie sociale, se moquant de façon cynique des pires défauts de son pays. Ici : la politique, présentée comme un univers pas très éloigné de la pègre. Ce film est très bien, mais pas le plus drôle de son intéressante filmographie.
Comédie dramatique, USA 1948, Réalisée par Alan Dwan
Avec Natalie Wood, Dean Jagger, Walter Brennan, Ruth Warwick
Un médecin d'une petite ville recueille une fillette ayant vécu loin de la civilisation.
Un film à petit budget de la compagnie Republic, qui permet surtout de noter que Natalie Wood était déjà une excellente comédienne. Le scénario est un peu dense et malgré la présence d'une enfant dans le rôle vedette, il ne s'agissait pas d'un film s'adressant aux jeunes. Driftwood est une jolie chose méconnue, agréable à regarder.
Avec Mamie Van Doren, Gloria Talbott, Gigi Perreau, Paul Anka
Une délinquante est envoyée dans une maison de redressement, tenue par des religieuses, pour un accident mortel où sa jeune soeur était impliquée involontairement.
Eh oui ! Même la prestigieuse MGM produisait des films de série Z destinés aux adolescents du temps. Ce film est plus ou moins une version féminine du Boys Town de 1938, aussi un produit MGM. Comédienne limitée dans un registre de sous-Marilyn-Monroe, Mamie Van Doren tient relativement bien son rôle, même si elle était beaucoup trop âgée pour être une délinquante crédible. Les Platters sont de la partie pour une chanson, ainsi que Paul Anka, aussi employé comme comédien très médiocre.
1. fanfan76 le 18-06-2014 à 11:55:09 (site)
Si je vois que l'on passe ce film à la télévision, je le regarderai, j'aime beaucoup les Platters, fanfan
2. MarioB le 18-06-2014 à 16:13:29 (site)
Une seule chanson, peu connue. Paul Anka en chante trois, très larmoyant. Un type de film qui doit circuler sur Internet, car chez certains gens, il y a un grande fascination pour les films de série Z.
Comédie, Grande-Bretagne 1957, Réalisée par Basil Dearden
Avec Bill Travers, Virginia McKenna, Peter Sellers, Margaret Rutheford
Un jeune couple hérite d'une vieille salle de cinéma abandonnée, dans une ville dominée par une salle moderne.
De toutes époques, j'ai toujours adoré l'humour britannique au cinéma. On ne peut imaginer films représentant si bien une partie de la culture d'un peuple. Ce film répond très bien à ce goût. C'est rigolo surtout dans le texte, les attitudes, bien qu'on puisse s'amuser pour la peine quand un train passe tout près de la salle, provoquant des "effets spéciaux" spectaculaires.
1. fanfan76 le 13-06-2014 à 14:45:49 (site)
J'aime bien le cinéma anglais, aussi notamment pour les séries policières. fanfan
2. MarioBergeron le 13-06-2014 à 21:33:06 (site)
Ah, ceci... je ne sais pas trop. Je pensais surtout aux comédies. Fait intéressant : Peter Sellers était dans la vingtaine et jouait le rôle d'un homme de près de 70 ans.
Drame social, USA 1958, Réalisé par Jack Arnold
Avec Russ Tamblyn, Jan Sterling, Mamie Van Doren
Un jeune policier, sous des allures de délinquant, infiltre une école afin de démasquer un réseau de trafiquants de drogue.
Une série B, d'accord, mais avec un aspect bande dessinée évident. Le temps qui passe a fait son oeuvre : c'est un film kitsch rempli de scènes qui sont devenues très drôles, alors que ce n'était pas le but des producteurs, à l'origine. Le film est aussi célèbre pour la première scène, alors que l'on voit Jerry Lee Lewis et ses deux musiciens jouer la chanson thème à bord d'un camion. Ne ratons pas non plus une récitation de poésie beatnik avec une certaine Philippa Fallon. Russ Tamblyn a joué dans beaucoup de bons films, mais passera le reste de sa vie à parler, de façon amusée, de High School Confidential.
Drame social, France 1957, Réalisé par Gilles Grangier
Avec Jean Gabin, Paul Frankeur, Annie Girardot, Lino Ventura
Un jeune homme apprend que son frère aîné est un voleur et un bandit, ayant tué plusieurs personnes.
Il y a eu beaucoup de films semblables en France, au cours des années 1950. Une tentative d'imiter certains films américains, jusqu'à utiliser, dans le cas présent, des grosses bagnoles yankees. Cela fonctionnait parfois, mais pas tellement dans le cas de cette production. On peut la regarder pour Gabin, toujours autant Gabinesque dans n'importe quel rôle qu'on lui confiait. Dans ce film, nous avons droit à sa spécialité : la claque sur la gueule très vive. Paul Frankeur et Annie Girardot sont ses victimes !
1. fanfan76 le 07-06-2014 à 11:07:21 (site)
Je ne connais pas ce film, du moins, ça ne me dit rien! mais pour girardot et Gabin, ça me dirait de le voir, merci Mario, fanfan
2. MarioB le 07-06-2014 à 15:07:00 (site)
Je me souvenais plus ou moins du film et j'ai dû le regarder pour écrire le commentaire. J'ai aussi regardé un autre Gabin de la même époque et dont je parlerai dans quelques jours.
3. fanfan76 le 07-06-2014 à 18:24:00 (site)
Merci Mario, toujours intéressée par les films de Jean Gabin, fanfan
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